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Sac à Dos  - Rôle d'un sac à Dos

Le rôle du sac est évidemment de porter votre charge de la façon la plus confortable possible. Par contre, certains sacs remplissent mieux leur rôle que d'autres parce que leur design tient mieux compte des principes suivants :

1. Une charge portée sur le dos reculera et haussera votre centre de gravité et, ce, quel que soit le sac ou la charge.
2. Par conséquent, si l'emplacement du centre de gravité est changé, c'est tout votre schème d'équilibre qui est changé.
3. De plus, si cette charge a des mouvements impromptus et non contrôlés, votre centre de gravité sera instable. Il vous faudra alors jouer de finesse pour garder en équilibre la masse instable. Pas facile.

L'armature, pierre angulaire du sac à dos

Plusieurs manufacturiers se sont attardés aux problèmes énumérés ci-dessus. Ceux-ci savent qu'une charge sur votre dos déplace le centre de gravité. Personne ne peut changer cet état de choses. Par contre, nous pouvons minimiser les contraintes reliées au transport de cette charge de trois façons :

1. Assurer la transmission de la plus grande partie possible de la charge au niveau du bassin.

C'est à peu près à cet endroit qu'est notre centre de gravité lorsque l'on est allège. De plus, ce " déplacement de la charge " (la masse n'est pas déplacée, elle est plutôt transmise par un axe, l'armature), nous assure une moindre compression de la colonne vertébrale (le dos adore!) et un dégagement de la cage thoracique afin de mieux respirer.

Souvent, une trop grande portion de la charge du sac est maintenue au niveau des épaules. Une respiration inconfortable s'ensuit. Ce poids aux épaules empêche une prise de volume de la cage thoracique qui, à chaque inspiration, doit faire intervenir une grande quantité d'énergie pour s'opposer à la charge et laisser entrer l'air dans les poumons.

2. Rapprocher la charge de notre dos.

Plus la charge est accolée à notre dos, plus elle se rapproche du véritable emplacement du centre de gravité lorsque l'on est allège, d'où la nécessité d'avoir des sangles de compression. Par contre, certaines sont mieux conçues que d'autres. Quelques-unes ne font que diminuer le volume du chargement sans approcher la charge du dos de façon bénéfique ou notable, alors que d'autres, mieux conçues, compressent la charge contre l'armature qui, elle, épouse notre dos.

3. Stabilité de la charge versus les mouvements du corps

Grâce à l'armature, la charge doit suivre les mouvements du corps. Le sac ne doit donc pas rester totalement rigide; il n'aurait pas la souplesse voulue pour épouser les mouvements du corps, particulièrement en escalade ou dans toute activité sur un terrain qui demande des jeux d'équilibre délicats impliquant le torse. Une armature trop rigide oblige le porteur du sac à compenser de façon musculaire. Quand certains mouvements de compensation de l'équilibre sont nécessaires avec une lourde charge, le risque de blessures peut être augmenté.

Suite à ces quelques lignes, il apparaît évident que la pierre angulaire de votre sac soit l'armature. Tout à fait. Plusieurs compagnies offrent des armatures permettant de répondre aux critères énumérés ci-dessus. Toutefois, quelques exceptions d'utilisation infirment ces critères. Dans ces cas particuliers, qui sont en majorité décrits ci-dessous, on pourra attacher une moindre importance à l'armature, parce qu'on aura décidé de mettre l'accent sur d'autres données. Ces exceptions peuvent être :

- Vous êtes une force brute de la nature; une charge de 20 kg, voire 30, est supportée aisément et sans conséquences sur votre système musculo-squelettique, respiratoire, etc.
- Vous êtes un aficionado de l'ultra léger et redoutez les quelques 2,5 kg additionnels qu'indiquent à la balance certains sacs avec armature de qualité. À ce compte, c'est, pour vous, un boulet trop lourd.
- Vous ne transportez pas de lourdes charges, donc les charges transportées ont peu ou pas d'incidence sur le contrôle du centre de gravité déplacé. Le tout, s'il y a lieu, est compensé amplement par un système musculaire adéquat.
- L'activité que vous pratiquez nécessite en priorité un poids minime et près du corps, tout autre avantage n'étant que très secondaire. De plus, le sac doit présenter une surface des plus lisses possible, afin d'éviter les accrocs entre les éléments extérieurs et le sac. C'est souvent le cas pour l'alpinisme extrême et le ski extrême jusqu'à un certain point.
- L'utilisation n'est pas intensive; quelques jours annuels où le grand confort n'est pas au rendez-vous ne limiteront pas la qualité de votre expérience de plein air.

Caractéristiques d'une bonne armature

L'armature, pour qu'elle épouse votre dos, doit lui être reliée d'une façon quelconque. Le premier système entrant en ligne de compte est celui des ceintures et des bretelles. Tous les sacs, toutes marques confondues, en ont. Certaines sont mieux adaptées à la morphologie des êtres humains et sont, conséquemment, plus confortables. Par contre, ces ceintures et bretelles ne font que relier votre dos à la charge à transporter.

C'est plutôt le système de sangles de rappel qui a une incidence sur l'armature et, par conséquent, sur la stabilisation de la charge et son rapprochement au dos. Ces sangles sont ainsi nommées parce qu'elles rappellent ou ramènent la charge près de votre dos.

Ainsi, tous les sacs ont des rappels aux épaules. Par contre, peu de systèmes d'armature offrent des rappels aux hanches. Parmi ceux qui en ont, peu sont efficaces à jouer leur rôle.

C'est l'interdépendance qui existe entre toutes les composantes de l'armature qui rend un système efficace ou non. Toutes les composantes doivent être organiquement liées. Une action sur une sangle a des incidences sur l'ensemble des composantes.

Pour vous rendre compte du confort offert par l'armature d'un ou plusieurs sacs, il n'y a qu'une seule solution : essayer et comparer les sacs convoités avec une charge qui représente la charge maximum que vous allez porter lors de toutes vos randonnées en pleine nature. Vous trouverez dans nos magasins les ressources nécessaires pour faire ces essais.

Outre l'armature, autres critères de sélection

- Modèles disponibles en plusieurs grandeurs pour personnaliser le sac;
- ergonomie de la structure qui s'adapte aux formes de votre corps;
- possibilité d'adapter le volume du sac selon les différentes utilisations par la fermeture de compartiments, un sac de taille, etc.;
- qualité des matériaux et de la construction dans les coutures, fermetures éclair, tissus, etc.;
- selon l'utilisation préconisée, vérifier le volume, la possibilité d'y attacher des skis, des piolets, des crampons, la capacité de le transformer en bivouac ou en matelas de sol partiel, un design simple (peu accrochant aux éléments extérieurs);
- imperméabilité efficace, car malgré l'utilisation de tissu résistant à l'eau, les sacs à dos verront leur étanchéité compromise lors de fortes pluies. Seule, l'utilisation d'une housse imperméable garantit son imperméabilité dans ces conditions. Certains sacs ont une housse intégrée. Pour tous les autres sacs, il faudra en acheter une, souvent à un coût minime.

Comment faire et charger le sac à dos?

Non, non, ne rigolez pas, car si faire son sac semble une évidence pour tous, la réalité tend à démontrer le contraire. Le principe général pour charger un sac est le suivant : le sac de couchage est situé au bas complètement. Ensuite, les objets les plus lourds sont placés le plus près possible du dos. Puis, les objets plus légers remplissent l'espace autour des objets lourds, graduellement vers le haut du sac. Tous les objets et équipements qui doivent être à portée de main sont placés dans la pochette supérieure du rabat du sac.

Il s'agit évidemment d'un modèle théorique vers lequel on doit tendre, mais dans la pratique, certains objets lourds qui doivent être à portée de main pourront être placés ailleurs que ce qui est proposé par ces règles.

Combien de routards ont en effet peiné sous l’effet d’un sac mal rempli et combien d’autres ont dû, contraints et forcés, abandonner quelques affaires ou, pire encore, renoncer à certains achats, faute de place ?

Mais, avant de faire son sac, encore faut-il choisir les objets et vêtements à emporter et surtout les quantités à emporter. Voyagez donc léger et peu volumineux, surtout si vous comptez bouger. Vous gagnerez ainsi en liberté d’action, pourrez garder avec vous vos affaires dans les transports et autres lieux interdits aux sacs volumineux, vous n’affolerez pas l’automobiliste si vous faites du stop, et surtout cela vous permettra de rapporter de votre voyage bien plus de choses que ceux partis avec un sac déjà bourré à craquer. Donc, sauf si le climat doit s’avérer rude ou l’aventure nécessiter certains équipements spéciaux, inutile de s’encombrer de plus de 10 kg au départ. Les jeans, chemises et autres T-shirts en multiples exemplaires sont superflus, et une garde-robe en deux exemplaires est la plus part du temps suffisante. Les possibilités de laver ou de faire laver son linge existent en effet presque partout (souvent pour peu cher), et dans nombre de pays il est de plus possible d’acheter des vêtements pour des sommes parfois dérisoires. N’oubliez pas non plus, dans le choix de votre équipement, de privilégier ce qui est vraiment utile et de laisser à la maison le superflu ou ce que l’on choisirait d’abord pour l’esthétique.
Une fois la sélection effectuée, faites votre sac en mettant dans le fond le plus lourd (utile pour le portage que d’abaisser son centre de gravité) et le plus pointu. Au passage, sachez que doubler l’intérieur par un grand sac poubelle protégera mieux son contenu de l’humidité. Remplissez progressivement en mettant sur le dessus ou dans des endroits facilement accessibles les choses qui peuvent vous être utiles pendant votre déplacement (par la suite, selon les jours, la trousse de toilette, un pull, etc.). N’oubliez pas de remplir les « creux » comme l’intérieur des chaussures avec des affaires plus petites, enroulez serrés vos vêtements pour qu’ils prennent moins de place, utilisez des sacs plastique en guise de séparation (ça protégera encore de l’humidité), et surtout ne chargez pas plus des 3/4 votre sac avant le départ.

Enfin, comme vous, n’oubliez pas que par la suite celui-ci devra être protégé, car il est votre compagnon de voyage :
– Contre les intempéries un sac poubelle ou sac étanche feront l’affaire.
– Contre les mauvais traitements occasionnés par les transports (avion, bus), un sac de riz sont efficaces; faute de sac, resserrez et ficelez sangles et bretelles.

Sac a dos ou sac de voyage ?

La querelle des anciens et des modernes

Que vous ayez une musculature de moineau ou que vous vous sentiez plus proche de la morphologie du mulet, vous trouverez sac à votre dos parmi les nombreux modèles présentés sur le marché. Les fabricants divisent généralement leur gamme en trois catégories : petits sacs, sacs de randonnée, avec ou sans claie, et sacs de montagne.
Ce chapitre est rendu nécessaire par la querelle entre deux écoles : les partisans du sac de voyage, et ceux du sac à dos.
Tout d’abord, il y a quelque chose à ne pas négliger quand on voyage : ce sont les apparences ! Si vous portez un sac à dos, on vous collera aussitôt une « étiquette » de voyageur fauché ou de hippie… ce qui n’est pas toujours très favorable pour entrer en contact avec la population ou passer devant les douaniers.
En fait, tout dépend de votre façon de voyager : si vous faites du stop ou beaucoup de marche, le sac à dos s’impose. Si vous prenez beaucoup de transports en commun car le stop est difficile (toute l’Asie, par exemple), on conseille le sac de voyage qui fait moins « étranger » et qui se glisse facilement sous une banquette ou dans les filets à bagages (inutile de le mettre dans le coffre ou sur le toit de l’autocar, donc moins de risque de fauche).
Actuellement, la plupart des sacs sont fabriqués en tissu Nylon imperméable : plus résistant que la toile de coton classique et, surtout, bien plus léger. En cas de pluie, le Nylon n’est pas imbibé d’eau, d’où le gain de légèreté encore une fois.

Le sac de voyage

À part la cantine (trop militaire), la valise (trop petit bourgeois) ou la poussette, celui qui n’est pas un adepte du sac à dos n’a plus tellement le choix. Reste donc le sac de voyage, soit en toile (plus solide), soit en Nylon (plus léger). Pour passer partout, le sac de voyage est idéal.
Le prendre avec une sangle réglable qui permet de le porter en bandoulière (très pratique), et une double poignée de portage. En option, vous pouvez également investir dans un « tire-bagages » pliable à roulettes qui facilite le transport sur les longues distances.

Le sac à dos

Comme pour le sac de voyage, la première règle est de choisir un sac d’un volume suffisant, adapté à l’utilisation que l’on en fera. En règle générale, un sac de moins de 40 litres convient aux sorties d’une journée, entre 40 et 65 litres aux randonnées de quelques jours, et au-delà au portage de matériel spécifique (montagne, camping…) ou au trek d’au moins deux semaines. Pour un voyage « classique », quelle que soit sa durée, les sacs de moins de 60 litres sont suffisants. Outre des sacs spécifiques pour la randonnée, l’escalade ou le camping, la production est désormais aux sacs dits « anatomiques » permettant à chacun de choisir dans une gamme variée selon sa taille ou la courbe de son dos. Des sacs spécialement adaptés à l’anatomie féminine existent aussi. Dans chaque catégorie, de nombreuses options sont proposées comme les rabats extensibles qui augmentent la capacité du sac, les systèmes modulables de compartiments ou de sangles conçus pour une meilleure répartition des charges. Même s’il existe des possibilités de rajouts de poches extérieures ou de porte-accessoires, autant transporter un maximum de choses à l’intérieur de son sac. On obtiendra ainsi une meilleure stabilité de portage et une meilleure protection en cas de pluie. Pour le portage justement, il est préférable, lorsque l’on achète son sac, de l’essayer chargé afin de tester sa stabilité et la bonne répartition du poids entre les hanches et les épaules (ce qui est l’idéal).
– Autrefois très répandu, le sac à claie est devenu rare. Même si son armature permet de porter des charges très lourdes et volumineuses, son poids (1 kg minimum pour la claie seule) et son encombrement comparés aux autres sacs à dos l’ont rendu bien moins compétitif.
– Enfin, pour ceux qui hésiteraient encore entre le sac à dos et le sac de voyage, on conseille le sac valise, astucieux compromis entre l’un et l’autre.

Les sacs pochette

Ce sont de petits sacs à emporter en complément du sac à dos ou du sac de voyage. Ils permettent de recevoir quelques vêtements ou quelques petits objets légers pour une excursion ou une randonnée, sans avoir à se charger du reste.
Ce sac à deux poignées facilement modifiables en bandoulière peut contenir un appareil photo, une gourde, un livre, un pull, quelques autres bricoles… et un G.D.R.
Ce type de sac est indispensable, pourvu qu’il soit ultra-léger (Nylon), pliable (généralement dans une pochette), tout en étant assez grand.